L'AFARD-continental est une organisation non gouvernementale panafricaine, apolitique, à but non lucratif, créée en 1977, qui regroupe des femmes chercheuses et publie des études sur le genre. Ces membres sont des féministes modérées opposées aux féministes religieuses et radicales.
En juillet 2009, nous sommes accueillis par Caroline DIALLO, linguiste de formation, assistante administrative de l'association et par la nouvelle présidente Mme Odile Ndombé FAYE.
La nouvelle secrétaire exécutive, salariée de l'association, Mme Odile Ndombé FAYE, a été recrutée en octobre 2007, un an après le dernier séjour de Courants de Femmes au Sénégal. Elle est diplômée en sciences de l'information et de la communication, en sociologie et en gestion RH de l'université Gaston Bergé de Saint Louis.
Depuis 2006, une webmaster a été recrutée et est actuellement chargée de la refonte du site web de l'association.
En 2006, l'AFARD souhaitait développer la « recherche action ».
En 2007, un plan stratégique concernant les évolutions internes et la stratégie externe de l'association a été voté pour 5 ans. Les sujets d'étude principaux concernent les questions de genre et de participation politique ainsi que de genre et de justice économique. L'association a souhaité réduire son champ d'action et développer des actions de terrain.
Le plan stratégique est un document de travail à l'échelle continentale. Il permet à l'association d'avoir un meilleur argumentaire auprès des bailleurs de fonds et centres de décisions nationaux et des organisations mondiales, comme l'ONU (CSW).
Sur le plan national, chaque entité de l'AFARD doit respecter les directives du plan stratégique global mais peut avoir ses propres activités, spécifiques à son terrain d'intervention. Par exemple, en Zambie, la lutte contre le SIDA prend une place importante.
L'association a choisi de travailler en lien étroit sur le terrain avec une population d'une extrême précarité : les femmes du monde rural.
Elle mène en parallèle des actions envers les femmes en politique et aspirantes.
Chaque recherche est suivie d'une publication. L'association souhaite diffuser ses travaux et les rendre accessibles sur la scène publique. Le langage scientifique est vulgarisé, les concepts rendu plus simples d'accès à la population. Des groupes de réflexion, pur toutes les catégories de population, pas simplement féministes ou chercheurs, ont été créés. « A quoi sert la recherche en Afrique si elle reste dans de vieux tiroirs poussiéreux ? Nos changements doivent être plus rapides, les recherches ne doivent pas prendre des années comme en France. Nous sommes dans une situation d'urgence. La recherche-action est l'une des clefs d'évolution de la condition féminine », insiste la secrétaire exécutive.
Des groupes pilotes ont été instaurés dans les 10 pays les plus dynamiques dans lesquels l'association est implantée. Leur plaidoyer consiste à porter sur les scènes publiques et politiques les combats de l'AFARD entre 2009 et 2011. Si les effets s'avèrent positifs, le projet sera diffusé plus largement.
L'AFARD intervient dans les grands événements internationaux pour plaider pour la cause féminine africaine. La présidente se rendra à Addis Abeba courant juillet pour assister au pré-sommet de l'Union Africaine.
Création d'une base de données des femmes chercheuses.