Nous avons rencontré Ndieye Ndiaye Ndoye dans les locaux de SOS Equilibre, le 5 décembre 2003. Elle nous a décrit son parcours universitaire ainsi que son travail au sein du réseau.
Le Réseau SOS Equilibre est né en avril 1996 pour faire face à la difficile insertion professionnelle des travailleurs sociaux. Face au désengagement de l'Etat, un groupe de jeunes travailleurs sociaux au chômage s'est constitué en structure associative à la disposition des personnes en difficulté.
SOS Equilibre entend jouer un rôle de « vecteur », ou de « passerelle » entre les personnes en détresse et des structures étatiques ou associatives d'aide. Développant une « approche communautaire et participative », l'association lutte contre toutes les formes d'exclusion sociale et recherche « l'équilibre social ».
Le réseau fonctionne grâce aux dons de ses membres et avec l'appui financier de la Fondation SOROS par l'intermédiaire d'OSIWA (Open Society Initiatives For West Africa), de l'UNIFEM, de la Fondation F. Ebert, du British Council…
SOS Equilibre est en partenariat avec le RADI, le CLVF, ASPIC Rouen...
L'association est à la recherche de financements pour payer le transitaire qui doit acheminer un contener se trouvant à Bordeaux et offert par l'association Fuuta Jollof de Bordeaux. Le matériel pourra alors être remis aux structures hospitalières telles que l'Hôpital Youssou M Bargane DIOP de Rufisque, le poste de santé et le village de Souraye à Podor à 500 km de Dakar.
Le 28 Février 2004, les membres de SOS Equilibre feront un don de sang car les banques de Sang ont des difficultés face à une demande de plus en plus forte.
Avant de nous séparer, nous avons discuté de la condition des femmes en Afrique. Mme Ndieye Ndiaye Ndoye estime que c'est leur dépendance économique qui aggrave leur vulnérabilité. Pour elle, l'essentiel repose dans l'autonomisation financière des femmes.